Mario Kart World – Analyse (Critique)

Mario Kart World – Analyse (Critique)

13 de juin de 2025 Non Par Markus Norat

Lorsque Mario Kart World a été annoncé comme le jeu phare de la sortie de la Nintendo Switch 2, je dois admettre que mes attentes étaient aussi élevées qu’un triple turbo sur les derniers tronçons de Rainbow Road. La franchise était déjà synonyme de fun, de chaos et de nostalgie, et la promesse d’un monde ouvert, de 24 concurrents simultanés et de nouveaux modes révolutionnaires semblait trop ambitieuse, même pour les standards de Big N. Mais lorsque j’ai eu le jeu en main pour la première fois, j’ai réalisé qu’il ne s’agissait pas d’un simple titre de plus de la série. J’étais face à une réinvention complète.

J’ai passé de très nombreuses heures à jouer, de différentes manières : seul, avec des amis, en ligne et hors ligne. Et à chaque tour, chaque saut chargé, chaque skin débloqué et chaque défaite contre une carapace bleue maudite, Mario Kart World m’a convaincu : c’est l’une des meilleures expériences jamais créées par Nintendo. Et je vais vous dire pourquoi !

Mécanique et gameplay

L’essence même de ce qui a fait de Mario Kart un phénomène est ici : des courses effrénées, des objets fous, des virages difficiles et des dérapages chirurgicaux. Mais Mario Kart World va bien au-delà. Le principal changement réside dans le format des courses : les circuits s’entremêlent désormais dans un monde ouvert continu , transformant chaque course en un véritable marathon d’adresse, de stratégie et d’adaptation.

Chaque Grand Prix est structuré comme une séquence continue : il n’y a plus de coupure brutale entre un circuit et un autre. À la fin d’un tour, il suffit d’accélérer et, boum , on se retrouve sur un autre circuit. Cela crée une sensation de continuité absurde et exaltante. Par moments, j’oubliais même que j’étais dans un Grand Prix traditionnel. J’avais l’impression d’être dans un immense parc d’attractions, avec des circuits qui surgissaient devant moi.

Autre nouveauté géniale : le mode Knockout Tour . Une sorte de battle royale en voiture où il faut éviter d’être parmi les derniers à des points de contrôle prédéfinis, sous peine d’élimination. L’adrénaline est palpable. J’y ai joué d’innombrables fois, me disant toujours que je pouvais aller plus loin. C’est addictif. Ce mode exige un certain équilibre : réussir sans attirer l’attention, mais ne pas se laisser distancer pour éviter d’être éliminé.

Et comme si tout cela ne suffisait pas, il y a aussi le mode Free Roam . Vous y explorez un monde ouvert relié par des pistes, découvrez des secrets, relevez des défis cachés dans les « P-Switches » et débloquez de nouveaux personnages, vêtements et autocollants. Bien que ce mode manque d’activités plus variées, il constitue un ajout bienvenu qui enrichit l’expérience, surtout pour se détendre entre deux courses.

Le gameplay est encore plus précis. Avec de nouveaux mouvements comme les sauts chargés , le wall-riding et les grind rails, le jeu exige une plus grande maîtrise technique de la part des joueurs. Il existe une nette différence entre ceux qui se contentent de jouer et ceux qui maîtrisent ces nouvelles mécaniques. Je l’ai ressenti en affrontant des joueurs plus expérimentés en ligne, et cela m’a motivé à progresser.

Graphique

Tout simplement époustouflant. Jouer à Mario Kart World sur Switch 2, en résolution 4K et HDR, c’est littéralement découvrir la série sous un nouveau jour. Les environnements offrent désormais un niveau de détail et d’animation sans précédent. Les couleurs vibrent à l’écran, les reflets sont dynamiques, la météo change en temps réel (pluie torrentielle, brouillard, ciel dégagé au crépuscule) et la richesse des environnements m’a laissé bouche bée plus d’une fois.

Les personnages sont plus expressifs et stylisés que jamais. Chaque nouveau costume, de « Wampire Waluigi » à Peach la fermière ou Yoshi le marchand de glaces, déborde de charisme et de bonne humeur. Les morceaux, quant à eux, oscillent entre exubérance et absurdité créative. DK Spaceport, par exemple, met en scène un Donkey Kong robotique géant lançant des tonneaux dans les virages, rappelant le jeu de 1981. Boo Cinema, quant à lui, semble tout droit sorti d’un Halloween Nintendo, avec son atmosphère sombre, ses feuilles volantes et ses bruits fantomatiques en arrière-plan.

Et je ne peux m’empêcher de mentionner la qualité de la caméra dans les modes multijoueurs : voir la tête de mes amis lorsqu’ils ont pris une carapace rouge en plein front est une expérience qui frise le plaisir sadique, mais qui reste inestimable.

Son : nostalgie et innovation en parfaite harmonie

Nintendo a toujours excellé en matière de bandes sonores, et celle-ci ne fait pas exception. La bande originale de Mario Kart World est une véritable symphonie de nostalgie et d’innovation. On y trouve de nouvelles compositions orchestrées avec brio et des réinterprétations modernes de classiques de la franchise. On a l’impression d’écouter un best-seller remixé avec amour.

Les effets sonores sont toujours aussi parfaits. Le bruit de la roue porte-objets, l’impact des sabots, le rire des personnages lorsqu’ils dépassent quelqu’un… tout est pensé pour transmettre une identité et une énergie uniques. Mention spéciale aux personnages qui chantent ou prononcent des phrases spécifiques lors des manœuvres, comme Pauline qui offre un véritable spectacle vocal en sautant une rampe.

Et il y a un détail merveilleux : les effets changent en fonction de l’environnement et du moment de la course. Sur les circuits avec de l’eau, par exemple, le bruit des moteurs change subtilement. Dans les environnements fermés, il y a des réverbérations. C’est une fantaisie que seule Nintendo parvient à reproduire avec une telle précision.

Amusant

Mario Kart World est un pur plaisir. Que vous jouiez seul ou en groupe, vous serez enthousiasmé par le rythme effréné des courses, les pièges à objets, le chaos des dépassements et les cris de « Fils de pute ! » lorsque quelqu’un vous percute dans le dernier virage.

La variété du contenu est immense : plus de 100 personnages, d’innombrables tenues, véhicules, défis, autocollants, modes et mécaniques. Sans oublier les défis passifs, comme la distance parcourue, le nombre de figures réalisées ou les pièces collectées, qui fonctionnent comme des succès internes.

Le mode multijoueur (local et en ligne) est un vrai régal. J’ai joué avec des amis sur mon canapé, échangé avec des inconnus du monde entier, organisé des tournois aux règles personnalisées… et le jeu est indémodable . Jouer un parcours chaotique et remporter la victoire face à 23 adversaires a quelque chose d’addictif et de libérateur.

Certes, le mode exploration libre gagnerait à être plus varié ; après quelques heures, il devient répétitif. Mais pour se détendre, personnaliser et dénicher des secrets, il remplit toujours parfaitement son rôle.

Performance et optimisation

Le plus grand mérite technique de Mario Kart World est peut-être sa capacité à rendre tout cela fluide (monde ouvert, graphismes 4K, 24 joueurs simultanés). Sur Switch 2, le jeu est une véritable vitrine technologique .

Les performances sont impeccables : fréquence d’images stable, temps de chargement rapides, aucun plantage ni saccade, même en écran partagé à 4 joueurs. J’ai également testé la version en ligne de manière approfondie et j’ai été surpris par la stabilité des serveurs. Très peu de lag , déconnexions rares et matchs rapides pour trouver des joueurs.

Même en mode portable, le jeu fonctionne admirablement. La qualité graphique, bien qu’adaptée au petit écran, reste excellente. Nintendo a parfaitement optimisé le jeu, et Mario Kart World est la preuve vivante que la Switch 2 est une véritable machine à sous. En voyant tout ce que ce jeu propose, je suis déjà impressionné, imaginant les prochains jeux qui sortiront sur la Nintendo Switch 2… Si on parle d’un jeu du début de la génération, imaginez ce qui suivra, alors que les développeurs exploitent déjà toutes les capacités de la console !

Conclusion

Après de nombreuses heures de jeu passionnantes, je peux affirmer avec conviction que Mario Kart World a comblé et même dépassé mes attentes. Ce jeu marque véritablement une étape importante dans l’histoire de la franchise. Un jeu qui respecte ses racines, mais qui n’a pas peur d’innover et d’élargir ses horizons, littéralement.

C’est amusant, beau, passionnant et créatif. Il offre une profondeur aux joueurs expérimentés et est accessible aux nouveaux venus. Certes, il y a des défauts, notamment la sous-utilisation du mode exploration, mais ils n’enlèvent rien à l’excellence de l’expérience. Si vous possédez une Switch 2, Mario Kart World est un incontournable. Et si vous n’avez pas encore la console… eh bien, ce jeu est la bonne raison de dépenser votre argent et de le confier à Nintendo au plus vite, car vous devez absolument découvrir cette merveille.

Points positifs:

  • Des graphismes 4K époustouflants avec une météo dynamique ;
  • Les courses à 24 joueurs fonctionnent parfaitement ;
  • Knockout Tour est innovant, stimulant et addictif ;
  • Personnalisation approfondie des personnages et des véhicules ;
  • Bande sonore spectaculaire et nostalgique ;
  • Un gameplay raffiné plein de nouvelles mécaniques ;
  • Mode multijoueur extrêmement solide (local et en ligne) ;
  • Grande quantité de contenu à débloquer.

Points négatifs:

  • Le mode Free Roam propose peu d’activités vraiment engageantes ;
  • La progression en écran partagé pourrait être mieux implémentée ;
  • Les rails de grind ne sont pas très interactifs et ne présentent pas de défi.

Évaluation

Note finale :
Graphismes : 9,5
Amusement : 10,0
Gameplay : 9,8
Son : 9,6
Performances et optimisation : 10,0
NOTE FINALE : 9,78 / 10,0

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